Impressions et commentaires des participant-e-s
Roberta Weiss: Dans le cadre de son activité d'enseignant d'aïkido, Alfons Lötscher se posait régulièrement la question du "ki" ou du "chi", sans trouver de réponse satisfaisante. On lui a alors conseillé de se rendre à Olten, car, là-bas, quelqu'un savait exactement de quoi il retournait ! C'est ainsi qu'Alfons a fait la connaissance de maître Regula Stehli-Schär, élève directe de Maître Chen, et a suivi ses cours de Taijiquan. Bientôt, il rencontra également le grand maître Chen Xiaowang, qui proposait régulièrement des ateliers en Suisse. S'ensuivirent des voyages en Chine et des entraînements dans le "village du taijiquan" Chenjagou. Entre-temps, Alfons transmet son expérience du "chi", non seulement dans ses cours de taiji mais aussi en aïkido (www.dojo-alfons-loetscher.ch).
Cette année, c'est lui qui anime la journée des enseignant-e-s de la CWTACH à Olten et guide les huit participants à travers l'exigeante forme "laojia" à l'aide d'explications judicieuses, d'anecdotes stimulantes et d'une bonne dose d'humour.
Daniel Bolliger: Avant le workshop, j'étais curieux de savoir quelle était la méthode d'enseignement d'Alfons pour la "laojia". Cela m'a fait plaisir de voir à nouveau des visages connus dans ce cadre intimiste et de pratiquer ensemble de manière intensive. Alfons a déjoué la difficulté bien connue s : la forme est moins familière dans les 3e et 4e parties que dans les parties initiales. C'est pourquoi j'ai trouvé le fait de commencer par la fin de la forme était une approche passionnante et très convaincante tout au long de la pratique de ce jour. En outre, j'ai pu profiter de l'expérience d'Alfons (par ex. la force de la "main en crochet" lorsque le mouvement est exécuté correctement...) et je l'ai déjà partagée, avec succès, lors de nos entraînements de taiji.
Patricia Jan-Guyot: Une journée riche, vivement celle de l’année prochaine !
La même forme : Lao Jia, mais pratiquée sous l’égide d’Alfons avec lequel je n’avais jusqu’ici jamais eu l’opportunité de travailler.
L’émergence de petites différences dans les mouvements.
La possibilité de me souvenir d’un adage de Maître Chen Xiaowang : « Never forget beginners mind ! »
Jacinta Lahl : L'absence de Regula pèse encore lourd. Ce dimanche avec Alfons m'a redonné du courage et m'a permis d'aller de l'avant. Ce jour-là, j'ai fait l'expérience de la gentillesse, de la patience, de l'érudition et de la collégialité. Un grand merci pour cela.
Christof Wetzel: Qu'est-ce qui était important pour moi avant et pendant cet atelier ?
Les informations sur la journée des enseignants 2021 ont été envoyées à temps et publiées sur le site Internet. Les obligations liées à la pandémie ont été communiquées à temps et de manière transparente. Comme la journée des enseignants était un événement 3G, nous nous sommes sentis en sécurité et avons pu nous entraîner sans masque.
Qu'est-ce qui m'a particulièrement plu ? Alfons nous a fait travailler Laojia Yilu en commençant par la fin. Nous avons vraiment commencé par les trois derniers mouvements de la Laojia, se déplacer avec les deux mains vers le pied, frapper directement sur la tête, le gardien de Bouddha tapant avec le pilon, puis nous avons ainsi travaillé "à l'envers" jusqu'au début de la forme. En plus des explications sur le déroulement et les démonstrations des mouvements, Alfons nous a montré l'une ou l'autre idée d'application pour les techniques de combat cachées dans les divers mouvements.
Atmosphère : Cela nous a fait beaucoup de bien de nous entraîner une fois de plus avec des pratiquants d'autres écoles et d'autres régions du pays. Grâce aux pauses, nous avons eu suffisamment de temps pour bavarder et échanger sur notre pratique.Impressions et commentaires des participant-e-s
